Qui décide quoi au CJD ? Une évolution de notre modèle de gouvernance ?

Le saviez-vous ? le CJD interroge son modèle de gouvernance. Un groupe de travail (GT) s’est formé récemment pour préparer le terrain. Maryam, membre de notre Conseil d’Administration et de ce GT répond à nos questions.

Pour le moment au CJD, qui décide de quoi ?

Actuellement, la gouvernance au CJD est assez classique : l’Assemblée Générale, composée des volontaires, décide des grands axes. Ces axes sont mis en application par l’équipe et le Conseil d’Administration. Le CJD met déjà en place quelques « bonnes » pratiques en termes de gouvernance. Certains outils sont d’ailleurs utilisés, pour que la voix de chacun.e soit entendue dans les choix posés (outils d’intelligence collective au sein des réunions d’équipe, GT sur des thématiques comme les valeurs avec les volontaires, etc.). Mais, on ne s’est pas encore posé le modèle de gouvernance que l’on souhaite concrètement au CJD.

Comment est née cette envie de travailler à un nouveau modèle de gouvernance ?

L’idée de questionner notre modèle de gouvernance est née de la volonté du CJD d’atteindre davantage de cohérence entre les pratiques du CJD et ses valeurs. Cela nous permet également que chacun et chacune – qu’il ou elle soit membre de l’équipe, soit administrateur.rice, ou volontaire – puisse trouver sa place et agir plus encore sur les orientations prises par l’asbl.

Quels sont les objectifs du groupe de travail « gouvernance » ?

Cette année, le but est de préparer le terrain, car le chantier de la gouvernance est de taille. D’autant plus que l’année prochaine, nous voulons ouvrir le GT à tou.te.s les volontaires du CJD à qui on proposera notamment un moment de découverte d’outils de gouvernance partagée. L’idée est qu’on soit prêt à les accueillir et les accompagner le mieux possible dans le GT dans ses réflexions.

Que mettez-vous en place justement pour préparer l’arrivée des volontaires dans le GT ?

Nous avons tou.te.s une « mission » : Carine nous prépare une cartes des différentes typologies des entreprises, Roger se lance dans une définition des différents concepts qu’on retrouve dans la gouvernance partagée, je me lance dans la compréhension de la systémique en lisant un ouvrage d’Edgard Morin. Tout cela nous guidera je l’espère quand le GT sera ouvert. Rendez-vous dans quelques mois donc.